Ce site ne fonctionne que sur ordinateur, désolé ^^
This website is only avalaible on computer, sorry ^^
----------------------------------------------------------------------------------------------
Bienvenue sur la page consacrée à ma peinture


« La technologie ne saisit pas la magie. Pour cela, il y a les peintres. » Sylvain Tesson
_ _ _


ϯ
La peinture a effectivement ce pouvoir : elle saisit la magie d’un instant volé au monde -
ou peut-être dire "la magie de la sensation de cet instant" serait plus juste.
Elle transpose une réalité émotionnelle, un invisible rendu visible sur une toile.
Elle ne représente pas le monde mais une idée du monde,
et pour cela elle est donc un langage.
La peinture est un des premiers Arts de l’humanité - ces primos
arts étant scéniques (chant, danse, mime, théâtre) et picturaux (peinture, sculpture).
C’est le propre d’un Art que de saisir la magie.
Lorsqu’un peintre peint, lorsqu’un danseur danse, lorsqu’un réalisateur filme,
lorsqu’un chanteur chante, lorsqu’un acteur ou une musicien compose, lorsqu’un
combattant combat, lorsqu'un poète esquisse... lorsque, de quelque manière que ce soit,
un artiste (se) réalise, il créé un monde syncrétique, il capture l’idéal d’un instant,
la rencontre entre ce que le monde réel a et ce que le monde de l’esprit voit.
Lorsqu’il créé, un artiste touche l’ultime, il sublime, c’est pour cela que l’Art a
toujours été considéré comme une forme de langage divin, et l'être humain
a ainsi donc exprimé son idée du divin par son propre langage,
serrant fermement le nœud de cette belle boucle ontologique.
Une boucle créée par la seule puissance - la seule folie - de son esprit.
Car ce "divin" est en fait, bien sûr, sa propre imagination,
et c’est cela qui est extraordinaire et merveilleux.
C’est peut-être pour ça - si je peux prétendre avoir compris (touché de l’esprit), car peut-on affirmer comprendre la philosophie ? - que Gaston
Bachelard explique dans L’Eau et les Rêves : "L’imagination n’est pas, comme le suggère l’étymologie, la faculté de former des images
de la réalité ; elle est la faculté de former des images qui dépassent la réalité, qui chantent la réalité. Elle est une faculté de surhumanité."
(il en est de même pour l’humour, qui est peut-être finalement la réponse à toute philosophie...)
Tout Art (y compris les arts martiaux et d'autres sports et l’artisanat de maître) est un espace-temps spécifique et particulier
ou l'homme se surpasse, va ailleurs et au-delà ; c'est en soi le symbole à la fois d'une résistance à la folie de l’Homme
et d'une éloge à son génie. C'est est vrai tant vis-à-vis de nous-mêmes que du reste du monde. Pour les autres, l’œuvre d’un artiste est
toujours un rêve, parfois un message ; pour l’artiste lui-même son œuvre est toujours un message, parfois aux autres, toujours à lui-même.
Et toujours aussi une catharsis.
ϯ
À tous les artistes et artisans de passion, peu importe en quoi, peu importe où.
À tous ceux qui créent, à tous ceux qui jouent, à tous ceux qui s’émancipent.
À tous ceux qui rêvent.


Tigre - Soleil dans les yeux
Acrylique sur toile
116 x 89 cm




... PAGE EN COURS ...
۞ METROPOLIS ۞
Huile sur toile
120 x 40 cm
les étapes












1
2
3
4
5
6


XXX
... PAGE EN COURS ...
Série "(h)alu"
... PAGE EN COURS ...






Jungle
Huile sur toile et feuille d'aluminium
116 x 80 cm


Océan
Huile sur toile et feuille d'aluminium
80 x 100 cm


Désert
Huile sur toile et feuille d'aluminium
90 x 116 cm


XXX
XXX
Au milieu des feuilles et des branches, et rien d’autre au regard sinon la lumière, intruse, qui scintille entre les végétaux ondoyant au rythme de la brise, souligne leurs arêtes et leurs contours, un instant se fige. Je fixe le regard, ma vision se kaléidoscope elle-même, j’oublie le temps. Les bruits de la jungle deviennent un berceau pour mes oreilles, des bruits que je n’avais jamais entendu et qui pourtant me sont instinctivement familiers, l’exhumation d’un atavisme sensoriel, une forêt d’où je viens. Et au-delà encore de ça, le plus magique est que d’une certaine façon ces bruits forment un silence, un espace-temps paisible, rassurant. La matière s’estompe doucement, disparaît, ne reste que les couleurs, elles se juxtaposent, se répondent et se compensent, elles forment un mur végétal, un mur dans lequel je peux pénétrer et alors me perdre. Il ne faut pas que j’y entre, mais je peux la sentir et l’admirer autant que je veux.
XXX


Montagne
(épreuve à l'aquarelle)
Huile sur toile et feuille d'aluminium
130 x 97 cm


XXX
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
La douceur des dunes est à l’opposé de la sécheresse et de la mort dont elles sont le théâtre. Elles sont vivantes. Elle vivent par le vent. Les regarder bouger, changer de couleur, c’est oublier sa propre existence, être rappelé à sa nature de poussière, de grain ; c’est être face à l’absence, l’absence de temps, l’absence de vie apparente, voir simplement se dessiner lentement l’arc du chemin du soleil, chaque jour le même, chaque jour différent, agitant l’air par sa chaleur sous mes yeux, brouillant ma vision comme l’air au-dessus de la flamme d’un briquet, finissant par me rendre indiscernable l’horizon lointain où le ciel devient blanc laiteux. Seuls me distraient les forment arrondies des dunes, en courbes élégantes ou abruptes, dont les contours me paraissent soulignés par éclats sous le soleil. Les grains scintillent.
... PAGE EN COURS ...
:::
J’ai passé de nombreux moments de contemplation au bord de la mer ou de l’océan. L’eau est un élément qui m’attire – certainement parce que je suis plutôt de feu. Je vois l’eau comme mon alter ego, elle est ce qui me manque, ce que j’admire, et l’exemple que je dois suivre afin de trouver mon équilibre - une "goutte de feu" comme a dit Rimbaud. Elle est une des plus grandes puissances destructrices de la nature, tout en étant la matrice de la vie. Par sa présence ou son absence elle représente le commencement ou la fin. Elle attire l’homme tout autant qu’elle l’intimide, elle est finie et pourtant insondable, physique et pourtant insaisissable. Un jour, j’étais assis face à l’Atlantique près de l’Espagne, et toutes les conditions nécessaires furent réunies je ne sais comment (et peu m’importe), une seule fois, où j’ai pu voir le reflet de la pleine lune naissante sur les vagues timides qui écumaient délicatement près du bord, et cette écume brilla comme de l’argent, alors qu’au fond, très loin derrière, le soleil terminait de se coucher, y mêlant une douce lumière toute d’or, brûlant l’atmosphère autour de lui alors qu’un ultime voile noir lui tombait dessus lentement, inexorablement, sans aucune rancune pour la veille, ni affliction pour l'aube qui arriverait demain.

Lumière de nuit
... PAGE EN COURS ...




::: Non terminée :::
Huile sur toile
97 x 130 cm
Vagues-montagnes
Acrylique sur toile
73 x 60 cm






Une autre planète. La composition isotopique de l’atmosphère rendait le ciel rose saumon orangé, et presque opaque. Je n'ai pas su si la boule était un soleil ou une lune. De curieuses montagnes semblaient ondoyer, mais en regardant attentivement elles ne bougeaient pas – ou peut-être seulement à la manière des montagnes terrestres, imperceptiblement –, c'était les vagues d’un ancien océan qui s’était figé, cristallisé par je ne sais quelle entropie des interactions élémentaires. Mais je compris qu’à cet instant, l’océan était agité par une tempête. Arpenter ce paysage fut un rêve hautement méditatif, ce qui méritait bien une toile. Selon la luminosité ambiante, les vagues-montagnes ont différents tons de bleu - comme dans mon rêve, où la lumière jouait avec mes émotions.
XXX



JEU HANAFUDA
*
Aquarelle et feutre graphique sur papier
(au verso des cartes sont indiqués le numéro et le nom du mois du calendrier lunaire/historique, et enfin le nom de la plante/fleur associée au mois.)


ꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷ




ꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷ




ꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷ




ꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷ




ꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷꟷ ꟷ




Mélangez le jeu (48 cartes). Une partie se joue en 6 ou 12 "manches" (symbolise une demie ou une année entière). Les points de chaque manche sont additionnés à la fin.
Un joueur distribue 4 cartes faces cachées à son adversaire, puis se distribue quatre cartes faces cachées aussi. Il pose ensuite 4 cartes faces visibles côte à côte au milieu de la table (c'est la rivière ou "ba").
4 autres cartes faces cachées sont à nouveau distribuées aux joueurs, puis 4 autres rejoignent la rivière. Chaque joueur a donc 8 cartes en main, et il y en a 8 sur la table faces visibles (2 rangées symétriques de 4). Le reste est la pioche, à portée de main des joueurs à côté de la rivière.
Les cartes que vous avez en main comportent deux choses : une fleur/plante (du mois) et des petits symboles de couleurs en haut à droite avec des kanji (idéogrammes).
Ce sont ces petits symboles de couleurs qui feront les points : il faut un certain nombre de cartes ayant le même symbole (cf. la carte "aide de jeu"). Vous allez donc chercher à obtenir les cartes de la rivière sur la table pour avoir plusieurs cartes avec les mêmes petits symboles/kanji.
Pour prendre une carte dans la rivière c'est simple, vous devez simplement poser sur elle une carte de votre main ayant la même fleur (nous parlons ici du dessin "principal" des cartes – que soient aussi présentes des animaux, des rubans ou autre chose il y a néanmoins une « fleur de saison » dessinée sur chaque carte, sauf la carte foudre du mois de novembre, qu'il faut associé à la fleur de ce mois, le saule pleureur).
Vous ramassez donc ensuite les deux cartes, la vôtre + celle de la rivière, et vous faites ensuite deux tas devant vous sur la table, entre vous et la rivière, en fonction maintenant des petits kanji/symboles de couleur en haut à droite des cartes. Vous allez ensuite tenté de récupérer le plus possible de cartes comportant les mêmes symboles/kanji pendant vos prochains tours (et en obtenir de nouveaux).
Il y a donc deux "phases" : premièrement on s'occupe des fleurs sur les cartes, puis une fois qu'on les a prises on s'occupe des symboles avec les kanji. Certaines cartes ont plusieurs symboles et peuvent donc servir à réaliser plusieurs combinaisons, selon ce que vous réussissez à réunir en premier. Par exemple, il faut 10 cartes avec le symbole jaune pour gagner la manche, ou 5 cartes avec le symbole vert, 3 avec le symbole marron... d'où la nécessité de l'Aide de jeu à côté de vous, du moins au début lorsque vous ne connaissez pas bien les combinaisons.
Après avoir pris une carte dans la rivière avec l'une de votre main qui avait la même fleur, il y a forcément un "trou" que vous comblez en retournant une carte de la pioche (la rivière doit toujours avoir un nombre pair de cartes).
Enfin, dernière étape de votre tour, si la carte retournée depuis la pioche a une fleur identique à une autre carte de la rivière, vous gagnez les 2, et la rivière se retrouve alors amputée de deux cartes, ce qui importe peu (voir règle suivante), mais il doit toujours y avoir un nombre pair de cartes dans la rivière.
La rivière ne se vide jamais complètement, car lorsqu'un joueur ne possède pas de carte en main avec une fleur lui permettant de prendre une carte dans la rivière, il doit se défausser d'une carte de sa main de son choix et la mettre dans la rivière, puis ensuite ajouter une carte de la pioche pour faire la paire.
Par ailleurs, et même si cela n'aide pas sa stratégie, un joueur est obligé de prendre une carte de la rivière s'il en a la possibilité (= on est obligé de jouer si on le peut). On ne peut pas passer son tour : soit on prend ce qu'on peut, soit on ne peut rien prendre et on doit abandonner une de ses cartes.
Fin de partie : théoriquement, lorsqu'un joueur réussit une combinaison de symboles de couleur (un "yaku"), la partie s'arrête et on note les points de la combinaison réalisée. Mais on peut néanmoins décider de continuer – et ainsi la partie s'arrêtera lorsqu'un autre yaku sera réalisé, mais qui peut être remis en jeu aussi (sous condition, voir ci-après), et ainsi de suite jusqu'à ce que les deux joueurs n'aient plus de cartes en main (étant donné qu'il n'est pas toujours aisé de réaliser les combinaisons les plus rares, beaucoup de parties au début se terminent au premier yaku réalisé).
Attention : continuer après avoir réussi une combinaison est un peu du quitte ou double : on espère arriver à faire dans les prochains tours une autre suite/combinaison, si on y arrive on double ses points (le total des points obtenus avec les deux combinaisons réalisée), mais si l'adversaire fait un yaku avant nous, il doublera immédiatement tous ses points et la partie sera terminée (à moins qu'il ne relance encore, au risque de perdre et de faire tripler ses points à l'adversaire si celui-ci réalise une nouvelle combinaison avant lui...)
HANAFUDA « KOÏ-KOÏ »
RÈGLES SIMPLIFIÉES POUR INITIATION
(non-officielles)
*




*
Ci-dessous deux aides de jeu pour connaître les combinaisons (yaku) et leurs points.




Janvier - Février
Novembre - Décembre
Septembre - Octobre
Juillet - Août
Mai - Juin
Mars - Avril